Un pays est-il inscrit dans les gènes ? Petite-fille de bistrotières aveyronnaises, une Parisienne revient dans le berceau de la famille, en Aubrac. Un roman sensible et prenant sur les origines, la transmission, le secret et le rapport à la terre.
Le livre
Brune a grandi au-dessus du Catulle, le café parisien de ses « grands-mères », Douce et Granita, qui l’ont élevée après la mort de Rose, sa mère. À l’époque, les soeurs Rigal – deux sacrées bonnes femmes – servaient jusqu’à deux cents repas par jour. Comme chez la plupart des limonadiers aveyronnais de Paris, les mots « vacances » et « loisirs » y étaient bannis.
Une bête au paradis est un roman qui a beaucoup fait parler de lui lors de la rentrée littéraire de septembre dernier. Cécile Coulon pose son histoire entre deux mondes, entre celui de la campagne, de la terre brute, et celui de la ville, qui bruisse d’activité et de secrets.
Le livre
"Le Paradis", c'est le nom de la ferme exploitée par Émilienne, femme au fort et généreux caractère, qui élève seule ses deux petits-enfants, Blanche et Gabriel, orphelins depuis la mort de leurs parents dans un tragique accident de la route. Dans cette ferme, la vie se déroule en douceur, autant que se peut malgré les drames et la dureté du travail agricole. Ici on tue les poules et on dépèce les lapins, c'est comme ça. Au "Paradis", en plus des enfants, il y a Louis, un adolescent battu par son père recueilli par Émilienne après la mort des parents des enfants. "En quelques mois, Émilienne bâtit un homme utile", lui transmettant tout ce qu'il faut savoir sur les travaux de la ferme. Louis fait désormais "partie de cette maison".
L’auteur
Cécile Coulon, née le 13 juin 1990 à Saint-Saturnin (Puy-de-Dôme), est une romancière, nouvelliste et poétesse française. À l'âge de 16 ans, elle publie son premier roman intitulé Le Voleur de vie, aux éditions Revoir. Elle passe un baccalauréat option Cinéma. Après une hypokhâgne et une khâgne au lycée Blaise-Pascal à Clermont-Ferrand, elle poursuit ses études en lettres modernes.
Elle reçoit en 2012 ses premiers prix littéraires : le prix Mauvais genres, fondé la même année par France Culture et Le Nouvel Observateur, lui revient pour son roman Le roi n'a pas sommeil, publié aux éditions Viviane Hamy, ainsi que le Prix Coup de foudre des Vendanges littéraires de la ville de Rivesaltes, et elle est sélectionnée pour le prix France Culture-Télérama au Salon du Livre de Paris. En 2014, ce même roman fait partie de la sélection du Prix du meilleur roman des lecteurs du Point.
En 2015, l'autrice signe Le Cœur du pélican et voit Le Rire du grand blessé être en sélection du Prix littéraire des jeunes Européens. En 2016, elle prépare une thèse intitulée Le Sport et le corps dans la littérature française contemporaine. À 26 ans, elle publie déjà son huitième livre et sixième roman, Trois saisons d'orage, qui obtient le prix des libraires 2017.
Avec son premier recueil de poésie, Les Ronces, c'est le prix Guillaume-Apollinaire qui lui est décerné en 2018, ainsi que le prix de la Révélation de la poésie de la Société des gens de lettres.
En 2019, elle obtient le prix littéraire du Monde avec Une bête au paradis, publié aux éditions de l'Iconoclaste12, qui dépeint la vie d'une orpheline recueillie par sa grand-mère paysanne13.
Editions L'Iconoclaste, 3 rue Rollin 75005 Paris - tél : 01 42 17 47 88 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - https://www.editions-iconoclaste.fr
Cette année, les membres du jury du Prix Arverne ont collecté 26 ouvrages parus en 2019 dans le cadre du Prix Arverne 2020. Retrouvez cette collection ICI
Isabelle Cazals, présidente de la Ligue Auvergnate et du Massif Central et Carole Delbouis responsable de la mise en valeur du patrimoine immatériel étaient présentes à la grande soirée du Cantal le mardi 26 février 2019 dernier.
Cette soirée revêtait un caractère exceptionnel puisqu'elle officialisait le lancement de "Auvergne, Destination Volcans".
En effet, la coopération entre le Cantal et le Puy-de-Dôme, afin d'être "plus visibles" dans le paysage touristique français, a aboutit à une nouvelle identité touristique : "Auvergne Destination Volcans".
L’inauguration du stand de la Lozère au Salon International de l’Agriculture, lundi 25 février 2019, à 17h, s’est tenue en compagnie de l’Association des Lozériens de Paris, invitée, pour la 13ème année consécutive, avec de nombreux compatriotes, à l’initiative du Conseil Départemental de la Lozère.
Avec la participation des producteurs exposants et de la chambre d’Agriculture de la Lozère, des élus lozériens dont Alain ASTRUC, maire et conseiller départemental d’Aumont-Aubrac ; Isabelle CAZALS, pdte de la Ligue Auvergnate et du Massif Central ; Muriel AUBLET-CUVELIER, gracieuse pastourelle de la Ligue Auvergnate et du Puy de Dôme ; Raymond TREBUCHON, pdt d’honneur de la Ligue Auvergnate ; Le Père Joseph BOISSIER, aumônier de la Paroisse Lozérienne de Paris et de talentueux musiciens : Arnaud ROUVELLAT, à l’accordéon, ; Sylvie BONNET et Jacques ROUVELLAT, à la cabrette, qui animèrent joyeusement la cérémonie, l’inauguration du stand Lozère commença avec l’allocution de Jean-Pierre BONICEL, pdt de l’Association des Lozériens de Paris qui souhaita la bienvenue à tous. Il remercia le CD de la Lozère pour son invitation, le but de cette rencontre étant de faire rayonner la Lozère au SIA.
Ce sont des températures printanières qui ont accueilli ce jeudi 21 février les plus beaux spécimens de la race Aubrac et leurs éleveurs pour le départ de Laguiole au Salon international de l'agriculture de Paris.
Le déplacement des exposants de l'Aveyron, du Cantal et de la Lozère se sont préparés depuis plusieurs mois. Les vaches avec leurs veaux et les taureaux qui représenteront la race Aubrac sont sélectionnés par une commission de l'UPRA (Association pour la sélection de la race bovine d’Aubrac) Un pelage froment, des cornes en forme de lyre, des yeux qui semblent maquillés de mascara. Dès le premier coup d’œil l’Aubrac affirmesa présence et affiche sa différence. Mais sa beauté ne fait pas tout. Race rustique allaitante, l’Aubrac développe de nombreuses qualités d’élevage et un vrai engagement des éleveurs.
Après un spectacle de qualité mettant en valeur de nouveaux talents prometteurs suivi d’un cocktail savoureux, au cirque Pinder, jeudi 10 janvier 2019, sous l’égide généreuse de Christian VABRET, pdt de l’école de boulangerie-pâtisserie du Cantal, en présence des 3 charmantes pastourelles, costumées : Muriel AUBLET-CUVELIER, pastourelle de la Ligue Auvergnate et du Puy de Dôme, Marie BONICHON pastourelle du Cantal et Laura ROUCOUS, pastourelle de l’Aveyron, les Cantaliens et autres Auvergnats de Paris se sont retrouvés une nouvelle fois, avec joie, dimanche 20 janvier 2019, à midi, sur la péniche : « Le Polpo » afin de déguster ensemble un plantureux et succulent brunch, sur une idée inédite et très appréciée de Bernard LHERITIER, pdt de la Fédération des Amicales du Cantal.
Les produits authentiques issus de nos spécialités gastronomiques, les recettes traditionnelles, sont autant de bonnes raisons de nous réunir.
Favorisant les partenariats entre nos régions et Paris, la Ligue Auvergnate et du Massif- Central assure la promotion de nos traditions culinaires dans chacune de ses manifestations.
Le terme « bougnat » finit alors par désigner aussi bien les Auvergnats à Paris que leurs cafés dédiés à la vente de charbon. Dans ces brasseries bien spécifiques, la femme est en charge du service des boissons tandis que son mari livre le charbon chez les clients. Souvent, les bougnats complétaient leur activité par la restauration et l’hôtellerie.
Ainsi c’est 2500 cafés Vins et Charbon qui ouvrent leur portes dans la capitale avant la Seconde Guerre Mondiale. Seule la moitié d’entre eux survit aux bombardements et leur disparition s’accélère dans les années suivantes.
Après 1945, les Auvergnats ne quittent pas pour autant Paris. Ils se reconvertissent dans la gestion de tabacs, de cafés classiques et d’hôtels et restaurants.
La communauté des Bougnats est encore bien présente à Paris : en 2016, on recense 500 000 descendants en Île-de-France. Ils gèrent 40 % des cafés-brasseries et 15 % des bars-tabacs de la région. Ces chiffres sont largement inférieurs à ceux des années 1980, mais les Auvergnats possèdent toujours des brasseries prestigieuses.
Grâce à sa filiale Cabrettes et Cabrettaïres, la Ligue Auvergnate et du Massif- Central contribue à l’enseignement de la cabrette, de la vielle et de l’accordéon selon la tradition. Grâce au haut niveau de professeurs qualifiés, de l’initiation à la professionnalisation, cet enseignement est agréé auprès du ministère de l’Education nationale, et reconnu d’intérêt général.
Le 7 juillet 2018, par décision du ministère de la Culture, la pratique de la cabrette, ou musette, a été incluse à l'Inventaire national du Patrimoine culturel immatériel de la France. Un passeport pour l'éternité...
Facture instrumentale
Désireuse de préserver le savoir-faire et d’assurer la pérennité de nos instruments, nous fabriquons la Cabrette. Ancêtre des bals musette, elle est manufacturée de manière artisanale, selon de très anciennes traditions, avec des matériaux nobles. Du grand art dans la simplicité de ces artisans d’exception.
La Ligue Auvergnate et du Massif-Central est une confédération internationale des associations originaires du Massif-Central créée en 1886. Elle a été fondée par Louis Bonnet pour défendre et unir les Auvergnats de Paris. Contact mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.