Un sonnet...
Je regarde le ciel qui jette à ma fenêtre
Un rayon familier du tout nouveau soleil ;
Je vois au loin, là bas où les moutons vont paître,
Comme un parfum monter de l’horizon lointain.
C’est le printemps, la vie, la joie, la fête ;
Et pourtant, le vieux monde est encore en sommeil,
Le coronavirus le tient bien sous sa guêtre
Et pense l’étrangler dans ses bras officiels.
Mais nous avons ici, soignants et infirmières
Qui luttent pour jeter cet olibrius dehors.
Il fait le résistant ; mais voici les dernières
Attaques de ses violents efforts…
Adieu méchant virus que jamais ne revienne
Ces journées de malheur et ton odeur amère.
Marie de PALET Grand Prix d’Honneur du Jury Prix Arverne 2019